samedi 14 mars 2009

Au pays de l'oubli (chapitre 8)


Il ne comprenait pas. La force. Des images sur ses semblables. Cet homme qui. À peine réveillé. Se retourna sur une image. Eclairée accrochée au mur. Cet homme. Le même qui marmonna. Certainement une prière. En fixant fermement l’image. Ce même homme qui entraînait. À genoux la petite foule. Accourue dans une prière de plus en plus. Vociférée. Toujours cet homme qui racontait. Alors. À tous son combat. Avec l’éclair au-dessus des vallées. Et la jeune femme qu’il subjuguait. Et qui se mettait à l’accompagner en se jetant. À terre. Il ne pouvait plus supporter. Ces visions. Un jour il entendit la servante. Chanter une vieille chanson d’amour. D’amour perdu. Il voulait lui donner tout. Son amour. Mais la chanson serait toujours. Aussi tragique. Il perdit son calme. Et sentit que le monde devenait étroit. Que jamais il ne l’élargirait. Malgré ses fuites. Et son amour sans raison. Même le ciel perdait. Son infini. Et dans son bras. Il ressentait comme une douleur. Le poids de celle qu’il aurait gardée. Toute sa vie. Mais jamais il n’aurait voulu. Se séparer. De cette douleur. Il en parlait. Et cela lui faisait du bien. On le voyait pleurer. Il ne voulait pas d’image. D’elle. Et disait. Cette douleur remplace toutes les images. De la consolation.

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